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DE LA VILLE DE PARIS.
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349
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[i576]
Lesquelz ont remonstré, de la parl des Deputez des Dixaines du quartier dudict Le Conie, que ayans proceddé en toute dilligence ai la taxe de la somme de cinq mil six cens quatre vingtz quinze livres treize solz ung denier obolle, à quoy leur quartier a esté colizé pour deux mois de la soulde des Suisses accordez au Roy; ilz sc sont trouvez cours de la somme dc quinze cens livres ou envyron : ce qui provient d'aultant que ledict, quartier a esté Irop chargé ai l'esgard des autres. Et attendu la diminution en icelluy, el aussy de cc que le pied a esté prins que le plus hault taxé ne seroit que de soixante livres'1' et que ayans assemblé de rechef les mandez de chacune Dixaine, n'auroient trouvé moien de surhausser laditte somme de quinze cens livres ou envyron, mesmes v en auroit eu qui se seroient opposez à ce que laditte surtaxe ne se feisl.
Sur quoy a esle remonshé ausdictz Sieurs, par Messieurs les Prevost des Marchans et Eschevins :
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« Qu'ilz n'ont aucun moien ne puissance de faire diminution ne moderation desdittes taxes, d'aultant qu'elles ont esté faittes aux Assemblées de laditte Ville; et aussy que le Roy veult et entend avoir la somme entiere pour le paiement desdictz Suisses; comme mesmes Sa Majesté leur a encores de rechef dict et declairé ce jourd'huy matin, de vive voix, au Louvre ou Sa Majesté les auroict mandez, et encores depuis par lettres; et quc lesdictz Suisses sont ja en France, ct quc le paiement en est trés necessaire, urgent et pressé.
"A ceste cause, que lesdictz Sieurs et les autres Deputez ayent en toute dilligence à parachever les roolles de laditte collization d'icelluy quartier, sans aucune diminution de la somme à quoy ledict, quartier est taxé : et ce suivant les Mandemens que leur en avons envoiez, et 1 a d i t te Lettre à nous envoyée par le Roy, nonobstant, oppositions, appellations ne protestations quelconques, suivant la commission et mandement du Roy."
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Dl! PAR LE ROY.
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D C LX I. -- Idem. -
22 février 1576.
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- [Lettres du Roy.]
(Fol. 287 r°0
"Aussy voullons nous que vous aiez esgard à n'y emploier les personnes previllegiéez que nous avons faict entendre à vous, Prevost des Marchans, vous mandant en quelque sorle que ce soit, de faire user de telle dilligence en laditte levée de deniers qu'ilz puissent estre incontinent receuz pour faire faire lu monstre desdictz Suisses qui commence au premier jour de Mars prochain.
"Et à ce ne faittes faulte.
«Donné ù Paris, le xxnmcjourde Febvrier mil cinq cens soixante seize."
Signé: "HENRY".
Et plus bas : "BRULART".
Et au doz est escript :
A noz trés chers et bien amez les Prevost des Marchans et Eschevins de nostre bonne Ville el Cité de Paris.
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Trés chers el bien amez,
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"Ayans entendu dire que la cotization de la levée qui se faict en ceste ville pour la solde deux mil Suisses, qui est infiniment importante au bien de noz affaires, se tire en grande longueur, et qu'il n'y est emploié telle dilligence qu'il seroit requis; nous avons voullu vous commender de rechef d'y travailler avec tel soing el vigillance, en quoy faisant ne voullons qu'il soit employé au roolle des taxes beaucoup de pauvres personnes que l'on nous a dict y avoir ja esté mis par aucuns Quarteniers à la taxe de xxv et xx solz : qui semble avoir esté faitte pour engendrer quelque crierie qui soit pour empescher l'effect de laditte Ville.
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DCLXII. — Idem. — [Mandemens aux Quarteniers.]
a3 février 1.576. (Fol. 287 v°0
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De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris. .Sire Jacques Kerver, Quartenier de laditte Ville,
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nous vous envoyons la coppie dc la Leltrc du Roy cy dessfus transciiple, à nous envoyées par Sa Majesté; lesquelles vous publierez et cominunicquerez aux
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;|) Délibéralion du 4 février : ci-dessus, ait. .DCXLVII; et cf. la note 2 de la page 346.
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